Lot 3 Vins Rouges « Via Caritatis » (Vox + Pax + Lux) – Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
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L’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux est une abbaye bénédictine française, fondée en 1970, et située en Provence, au pied du Mont Ventoux. Avant d’arriver à l’abbaye du Barroux en 1981, la communauté est née à une vingtaine de kilomètres de là, dans la petite chapelle de Bédoin, vouée à sainte Madeleine. Finalement, la communauté obtiendra sa reconnaissance canonique par Rome en 1989 : enfin ! Aujourd’hui les moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux sont 57 (en 2024), et vivent de la règle de saint Benoît, « ora et labora » c’est-à-dire « prière et travail ». Les moines récitent ainsi huit offices par jour (le premier étant à 3h30 du matin !) et travaillent de leurs mains : boulangerie, menuiserie, lingerie, potager, ou encore culture des oliviers et de la vigne pour ne citer qu’eux. Mais l’abbaye du Barroux est bien évidemment réputée pour ses vins, (elle fait partie des nombreuses abbayes provençales à produire du vin) et ses huiles d’olives, pressées dans leur propre moulin. En 2022, le moulin a pressé 117 tonnes d'olives, c'est beaucoup moins que certaines années, à cause de la sécheresse... Mais une bonne partie des pépites du Barroux sont disponibles chez Divine Box, votre dégoteur de pépites monastiques préféré ! Elle est pas belle la vie ? 😇
Tout commence en août 1970 quand Gérard Calvet, alors moine bénédictin, quitte l’abbaye de Tournay avec l’accord de son père abbé. Au fond, il cherche à revenir à une vie monastique plus traditionnelle. Avec une mobylette, il file donc en direction de Bédoin, un petit village provençal ! Sur place, autour de la vieille chapelle Sainte-Madeleine (fondée au XIe siècle !), il poursuit sa vie monastique, mais dans une observance plus traditionnelle qu’à Tournay : offices chantés en grégorien, liturgie en latin, office de nuit etc…
Mais alors que Dom Gérard envisageait sa vie au départ seul et isolé, frappe à sa porte un jeune, puis deux, puis trois… puis onze ! Dès 1971, il faut donc organiser un peu tout ce beau monde, mais le succès continue et il faut vite déménager. En septembre 1978, pour installer la nouvelle communauté, Dom Gérard dégote alors un terrain au Barroux : un petit coin de paradis de trente hectares situé entre le Mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail… En mémoire de la petite chapelle de Bédoin, on l’appellera abbaye Sainte-Madeleine du Barroux !
De nombreux bienfaiteurs soutiennent financièrement les travaux de construction, et la première pierre peut être posée dès 1980. L’architecture sera dans un style roman et classique, avec bien sûr une forte touche provençale pour magnifier le terroir local ! La communauté y pose ses valises fin 1981 et fête Noël sur place. Même si le chauffage et l’électricité ne sont pas encore installés, la joie des moines, elle, est immense !
Au même moment, à quelques centaines de mètres de là, s’installe une communauté féminine (l’abbaye Notre-Dame-de-l’Annonciation du Barroux), menée par Élisabeth de La Londe, et guidée aussi bien sûr par Dom Gérard.
Un peu plus tard, l’année 1989 signe une grande étape : le Barroux passe du statut de monastère à celui d’abbaye (autonome, donc), et l’église abbatiale est consacrée au cours d’une somptueuse cérémonie de cinq heures ! Dom Gérard, avec autant de joie que de surprise, voit sa communauté continuer à s’agrandir… Au début des années 2000, ils sont plus d’une soixantaine sur place. C’est donc l’occasion d’essaimer et de fonder quelque part un nouveau monastère. Et hop, voici qu’en 2002 le monastère Sainte-Marie de la Garde voit le jour près d’Agen, avant d’être érigé en abbaye en 2021.
Aujourd’hui, les 57 frères (en 2021) de l’abbaye du Barroux suivent encore et toujours la règle de saint Benoît, rédigée en 529. On peut la résumer par « ora et labora », c’est-à-dire prière et travail. Les journées de ces moines bénédictins sont ainsi rythmées par les huit offices (chantés en grégorien !) qui débutent à 3h30 par les Matines. Puis par le travail manuel quotidien : boulangerie, menuiserie, infirmerie, cuisine, hôtellerie, reliure, potager, culture des oliviers et de la vigne, ramassage d’abricots et de figues…
A l’abbaye du Barroux, les Messes sont célébrées selon la forme extraordinaire du rite romain (ou rite tridentin), en latin, et avec des chants grégoriens. Par ailleurs, les prêtres déjà ordonnés et ceux à venir portent la tonsure. Mais à côté de cette tradition bien ancrée, les moines du Barroux sont aussi des moines “connectés”: téléchargez donc l’application “Barroux” sur smartphone, ou écoutez leurs offices sur iTunes, vous nous en direz des nouvelles !
Grâce à son dynamisme, la communauté du Barroux peut produire plein de pépites culinaires. D’ailleurs, leurs spécialités sont les produits de base du temps de Jésus : pain, huile, vin. Mais ils fabriquent aussi à la main de nombreux gâteaux et confiserie avec un savoir-faire qui se transmet de frère en frère…
Côté biscuiterie, l’artisanat des moines du Barroux est pétri de saveurs provençales ! Pain d’épices avec 57% de miel, gâteaux aux amandes avec 30% d’amandes, croquants aux amandes, gâteaux apéro “Tepeyac”, et encore bien d’autres sablés bien beurrés et dorés comme le soleil de Provence !
Les moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux produisent aussi quelques confiseries qui feront valser vos papilles : nougat avec 37% de miel, pâte d’amande au miel et aux noix, ou encore pâte d’amande.
Quand on parle des produits de l’abbaye du Barroux, il faut bien sûr évoquer aussi les “Éditions Sainte-Madeleine”. Les moines éditent en effet de nombreux livres, en particulier leur missel grégorien, réputé pour la clarté de son organisation et la limpidité de ses explications. Si vous cherchez un missel quotidien complet, selon le rituel de 1962, alors prenez le missel du Barroux ! Mais les moines éditent aussi de nombreux livres de réflexion sur la vie cartusienne (des pères Chartreux), des traductions en français de saint Thomas d’Aquin etc…
Pain aux olives, grosses miches, petits pains de 400 grammes, pains aux 5 graines etc… Voici le genre de trésors qui sortent presque chaque jour de la boulangerie des moines. Fondée en 1984, autant vous dire qu’elle a de la bouteille ! Si vous passez un jour au magasin du monastère (les moines ne vendent pas de pain en dehors de leur boutique), on vous recommande en particulier leur pain aux noix. Un vrai régal !
Les moines du Barroux sont vignerons et cultivent avec patience et savoir-faire leurs 10 hectares de vignes, au pied du Mont Ventoux, depuis 1985. Mais c’est en 2015 que leur projet viticole “Via Caritatis” a pris de l’ampleur, en rassemblant moines, moniales et vignerons locaux pour mettre en valeur leur terroir et se soutenir tous ensemble ! Héritiers du premier vignoble pontifical planté en 1309 par Clément V, les vins “Via Caritatis” sont aujourd’hui presque une dizaine : quatre blancs (Chardonnay, Vox, Lux, Abbayes), quatre rouges (Vox, Pax, Lux, Abbayes), et deux rosés (Vox, Lux). Si vous aimez les bons vins de dégustation, vous êtes à la bonne adresse !
Les moines du Barroux produisent trois huiles d’olive différentes : la Reïalo (fruité vert), la Joïo (fruité mûr), et la Siavo (fruité noir). C’est depuis leur propre moulin aux meules de granit, situé en contrebas du monastère, que peuvent sortir ces huiles d’olive, plusieurs fois médaillées d’or ! On vous en dit un peu plus dans quelques lignes…
En 1309, le pape Clément V fait planter de la vigne sur les pentes du mont Ventoux et en confie la gestion… à des bénédictins ! Les vins du Ventoux ont alors une importance considérable au Moyen Age, et les papes d’Avignon en font une boisson de choix…
En effet, les pentes bénéficient d’un ensoleillement optimal pour produire de beaux raisins. D’autre part le mistral (vent fort du nord) assainit l’air de la région et chasse les parasites ainsi que l’excédent d’humidité du vignoble. D’ailleurs, les gallo-romains l’avaient bien compris : la vigne y est présente dès le 1er siècle avant notre ère !
Très tôt dans l’histoire de l’abbaye du Barroux, après leur arrivée en 1980, les moines ont repris ce vignoble pontifical. Au fil du temps et avec l’aide de voisins, la vigne commence à prendre forme. Dès le départ, les moines ont eu la volonté de produire un vin haut de gamme, et leurs efforts payent petit à petit, tant au niveau de la dégustation que des récompenses, parfois même des plus grands noms du monde du vin (comme Philippe Cambie, célèbre œnologue français, spécialiste de la vallée du Rhône).
Mais 2015 marque un véritable tournant avec la création pour le Barroux du projet “Via Caritatis” qui vise à réunir le savoir-faire des vignerons et la sagesse des moines, pour valoriser au mieux ce terroir exceptionnel, et mieux répartir les coûts.
Aujourd’hui, Via Caritatis comprend dix vins différents :
Pour l’instant, c’est un grand succès, et les récompenses s’accumulent déjà. Voici trois belles distinctions, mais la liste est encore longue :
Pour ces dix cuvées des vins de l’abbaye du Barroux, issues des 10 hectares de vignes, vous en trouverez forcément qui conviendront à votre portefeuille et régaleront vos papilles !
Les moines bénédictins du monastère du Barroux sont aussi connus pour leurs trois huiles d’olive, elles aussi récompensées dans de nombreux concours régionaux ! Et on le comprend : les moines bichonnent leurs cinq hectares d'oliviers sous le soleil provençal et la fraîcheur du mistral (qui chasse la majorité des insectes ravageurs de l’olivier), récoltent les olives eux-mêmes (dont une partie à la main) et les pressent à l’ancienne, dans leur propre moulin aux meules de granit, en contrebas de l’abbaye.
Tout d’abord, il y a l’huile d’olive “Reïalo”, issue à 100% d’olives vertes de variété "verdale de Carpentras”. De type “fruité vert”, c’est la plus classique, celle que l’on connaît habituellement et qui fait valser vos salades, vos carpaccios de boeufs ou vos légumes croquants ! Si vous la savourez au cours d’une dégustation spéciale, vous aurez des notes d’herbe fraîche, de banane verte et d’artichaut.
Ensuite, il y a l’huile d’olive “Joïo”, issue d’olives bien mûres, d’environ 90% d’olives de variété “tanche”, et 10% d’olives de variété "verdale de Carpentras". De type “fruité mûr”, c’est la plus douce, la plus légère, la plus subtile. Elle pourra relever (en douceur, sans écraser) des mozzarellas “burrata” ou des poissons fins comme la lotte ou la sole. En condition de dégustation en bonne et due forme, vous aurez des notes de noisette, d’amande, de fruits rouges, d’ananas.
Enfin, il y a l’huile d’olive “Siavo”, avec une fermentation contrôlée des olives. De type “fruité noir”, c’est celle qui a le plus de force, de caractère, et qui rappelle les huiles d’olives à l’ancienne de nos grands-mères. Vous allez vous en lécher les babines sur un magret de canard, une ratatouille, une purée ou des pommes rôties. Et si vous prenez le temps de la déguster à la petite cuillère pour en percer tous les mystères, vous aurez des notes de cacao, d’olives confites, de champignons et de céréales.
Pour le Barroux, cette fabrication d’huile d’olive n’est pas qu’un gagne-pain : elle participe aussi à élever l’âme des moines ! D’abord car, comme tout travail manuel, elle leur permet de vivre leur vie monastique faite de prière et de travail. Ensuite, car exploiter les oliviers reprend une vieille tradition biblique, et les moines ont voulu rappeler cela avec les noms de chaque huile d’olive :
Le monastère du Barroux ouvre aussi, plutôt par charité que par intérêt financier d’ailleurs, son moulin à d’autres oléiculteurs (producteurs d’olives) de la région. Au total, pour vous donner un ordre d’idée, en 2022, le moulin à huile des moines du Barroux a pressé 117 tonnes d’olives, ce qui est beaucoup moins que certaines années, à cause de la sécheresse… En d’autres termes, la production est encore assez exclusive, et très (très) inférieure à celle des grands industriels !
Et si l’huile d’olive des moines du Barroux ne sert pas qu’à la consommation, c’est parce qu’une petite partie est gardée précieusement pour fabriquer de bons savons provençaux (grâce à un petit savonnier local), aux parfums envoûtants : chèvrefeuille, miel, argile verte, pamplemousse etc…
En fait, au Barroux, il y a deux monastères, distants de quelques centaines de mètres à peine l’un de l’autre. Ne confondez donc pas la communauté masculine (abbaye Sainte-Madeleine du Barroux) et la communauté féminine (abbaye Notre-Dame de l’Annonciation du Barroux).