Liqueurs & Spiritueux
Bienvenue au rayon liqueurs et spiritueux ! Voilà encore un domaine où les moines ont initié de grandes choses, notamment en France... L'exemple le plus emblématique est bien sûr celui du monastère de la Grande Chartreuse... Lire la suite
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Bienvenue au rayon liqueurs et spiritueux ! Voilà encore un domaine où les moines ont initié de grandes choses, notamment en France... L'exemple le plus emblématique est bien sûr celui du monastère de la Grande Chartreuse, avec notamment l’élixir végétal de la Grande Chartreuse, la Chartreuse Verte et la Chartreuse Jaune. En effet, ces recettes sont issues d'un parchemin datant de 1605 ! Mais on pourrait aussi citer l'abbaye de Lérins, qui distille des liqueurs depuis les années 1890… Liqueurs & spiritueux d'abbayes à la mandarine ou à la verveine, au citron ou aux plantes : vous en aurez ainsi pour tous les goûts ! Fabriquées dans le silence de la prière des moines : voilà donc des spiritueux... spirituels !
Les liqueurs monastiques sont une vieille tradition…
A l’origine, des spiritueux pour la médecine
Dès le Moyen Âge, les abbayes étaient bien plus que des lieux de prière. Elles étaient aussi des centres de savoir, notamment dans le domaine de la santé. Les moines, habiles herboristes, cultivaient alors des plantes médicinales pour soigner les malades.
Ensuite, un peu plus tard au XIIe siècle, la distillation a été introduite en Europe par les érudits arabes. Par la suite, elle a été adoptée dans les monastères pour extraire les principes actifs des plantes. Ainsi sont nées les premières liqueurs monastiques, conçues comme des élixirs thérapeutiques. Par exemple, au XIXe siècle, la Revue d’Histoire de la Pharmacie établit que l’élixir végétal de la Grande Chartreuse avait de nombreuses vertus contre l’asphyxie, l’épilepsie, les fièvres, la typhoïde, le choléra etc… Quelle époque !
Liqueur monastique : du remède à la dégustation
Au fil du temps, l'usage des liqueurs a évolué. Ce qui était d’abord un remède contre les maux de ventre ou la mélancolie est devenu une boisson de dégustation, parfois même festive, servie lors des grandes occasions.
Par exemple, à sa création en 1840, la chartreuse jaune se trouvait sur toutes les plus grandes tables d’Europe, y compris celle du tsar de Russie ! C’est de là qu’est venu son surnom : « la Reine des liqueurs ». Amusant, non ?
Les grands noms des liqueurs monastiques
Les liqueurs de Chartreuse
La Chartreuse, liqueur emblématique, est le plus ancien et célèbre des spiritueux d’abbayes… Il trouve ses origines en 1605, lorsque le maréchal d'Estrées aurait remis la recette d’un “élixir de longue vie” aux moines de la Chartreuse de Vauvert, à Paris. Plus tard en 1737, c'est le monastère de la Grande-Chartreuse, en Isère, qui en entreprend la fabrication, selon les instructions du moine apothicaire du monastère, frère Jérôme Maubec. Aujourd’hui encore, les moines de la Grande-Chartreuse continuent à fabriquer cette liqueur selon les méthodes traditionnelles, en utilisant un secret ancestral que seuls deux ou trois moines connaissent !
Voici la liste habituelle des liqueurs de Chartreuse :
- l’élixir végétal de la grande Chartreuse : créé en 1764 selon la recette historique de 1605. Issu de 130 plantes médicinales sans additifs ni colorants, il titre à 69% d’alcool, et se consomme sur un sucre ou une meringue, dans une infusion ou de l’eau sucrée.
- La Chartreuse Verte. La recette date de 1840, et est issue de la macération puis de la distillation de 130 plantes et herbes. Elle titre à 55% de volume d’alcool, et développe des notes de menthe, poivre, anis, citron et gingembre. C’est la plus vendue !
- La Chartreuse Jaune. Également créée en 1840 et issue de la distillation de 130 plantes, elle est cependant plus douce que la Verte : elle titre à 43% de volume d’alcool, et possède des notes plus légères de fleurs, miels et épices.
- Le Génépi. En plus du génépi qui pousse uniquement entre 1500m et 3700m d’altitude, toutes les autres armoises (fleurs de haute montagne) de cette liqueur viennent du vallon de la Chartreuse dans les Alpes ! C’est ainsi un digestif tonifiant et riche en goût, qui titre à 40% d’alcool.
- Le vin de Noix apéritif. Les Pères chartreux ont remis au goût du jour cette ancienne recette typique de la région du Dauphiné ! Ils utilisent des noix vertes qu’ils font macérer dans l’alcool puis y ajoutent une décoction de plantes. Après quelques années en fûts de chêne, le vin de noix apéritif révèle une belle couleur acajou et un bon goût de noix avec de légères notes de chocolat. Avec ses 23% de volume d’alcool, il est à déguster en apéritif sur un lit de glace, ou en dessert sur du melon…
On pourrait aussi lister les éditions spéciales des liqueurs de Chartreuse :
- la Chartreuse VEP (Vieillissement Exceptionnellement Prolongé) : c’est une version vieillie de la Chartreuse, verte ou jaune selon les cuvées, qui révèle des notes encore plus complexes et subtiles. C’est sans doute la plus recherchée des amateurs et la plus chère !
- la Liqueur du 9e centenaire. Créée pour la première fois en 1984 par les Pères Chartreux pour commémorer le 900e anniversaire de la fondation de l’Ordre des chartreux en 1084 par saint Bruno. D’une part la bouteille rappelle celles utilisées au 19e siècle, et d’autre part, le verre fumé, le bouchon en liège et le design de l’étiquette font tous référence aux enluminures des vieux parchemins du monastère. C’est une liqueur d’assemblage qui titre à 47% vol., issue de profils de vieillissement différents, qui possède un équilibre parfait entre la puissance végétale et la délicatesse florale.
- la “Liqueur d’élixir 1605”. Créée pour la première fois en 2005 pour commémorer les 400 ans de la remise du manuscrit de l’Élixir de Longue Vie, par le Duc d’Estrées, aux chartreux de Vauvert à Paris. Cette liqueur s’inspire de la “Liqueur de Santé” ou “Élixir de Table” développée au début du 19e siècle, devenue en 1840 la Chartreuse Verte. Elle titre à 56% et rappelle la puissance aromatique de l’Élixir Végétal.
- la Chartreuse Jaune MOF (Meilleurs Ouvriers de France-Sommeliers). Créée pour la première fois en 2008 par les Pères Chartreux en collaboration avec les MOF. C’est une liqueur d’assemblage issues de différentes Chartreuse Jaune traditionnelles, qui produit un équilibre aromatique différent, mettant en avant la fraîcheur et la vivacité, et titrant à 45% de volume.
- la "Liqueur du Foudre 147". Cette cuvée spéciale a été commercialisée pour la première fois en 2019 afin de pérenniser le vieillissement de liqueur dans la plus longue cave à liqueur du monde à Voiron. Pour des questions règlementaires, l’ensemble de la production a en effet dû être transféré à Aiguenoire. La Cuvée du Foudre 147 est une liqueur d’assemblage qui va prolonger son vieillissement dans le Foudre 147 à Voiron. Le résultat est spectaculaire, avec de belles notes végétales qui s’expriment sur une base moelleuse.
Les liqueurs de l’Abbaye de Lérins
Sur l'île Saint-Honorat, au large de Cannes, se trouve l'abbaye de Lérins, un des plus anciens lieux monastiques de France, puisqu’on le date vers l’an 400-410. L’activité historique de l’actuelle communauté de moines cisterciens est l’élaboration de liqueurs, et ce, depuis 150 ans ! Les moines ont en effet une distillerie, qu’ils font tourner depuis les années 1890 grâce à leur savoir-faire unique, et du matériel exceptionnel : le moine liquoriste travaille par exemple encore aujourd'hui avec un alambic de 1948. Dingue, non ?
La production se fait principalement durant l’hiver, période où les températures sont plus fraîches, et donc optimales pour la distillation. A ce moment, deux frères coordonnent le travail et sont à la distillerie de 4h du matin à 16h de l’après-midi. Mais avant la distillation, les plantes doivent d’abord macérer dans l’alcool : jusqu’à plus de trois mois pour la liqueur de verveine ! Les autres frères interviennent alors plus tard tout au long de l’année pour la mise en bouteille, l’étiquetage etc…
Voici les différentes liqueurs de l’abbaye de Lérins :
- Lérina Verte. Élaborée depuis la fin du XIXe siècle par les moines de l’abbaye de Lérins, elle est composée de 44 plantes, dont une partie vient de l’île. Elle titre à 50% de volume, et possède des notes de thym et de menthe.
- Lérina Jaune. Créée en 1897 par les moines de l’abbaye de Lérins, la recette est aussi composée de 44 plantes, dont une partie est récoltée sur l’île. Sa couleur jaune est 100% naturelle (grâce au safran), et elle est plus douce que la Verte, car elle titre à 43%.
- Liqueur de verveine, distillée depuis 1948/1949 avec la verveine récoltée directement sur l’île. Avec ses 35% de volume, elle est parfaite pour terminer en beauté un bon repas !
- Liqueur de mandarine, recette inventée en 1994. Elle titre à 42% et est délicieuse dans des glaces et des gâteaux !
- Lérincello (liqueur de citron - sorte de limoncello), distillée depuis 2005 à partir de citrons de Menton bio. L’essence de citron est obtenue par une longue macération du jus, des pulpes et une toute petite partie d’écorces : le résultat final est superbe et titre à 25% vol.
- Liqueur Sénancole. Comme son nom l’indique, elle est fabriquée au départ à l’abbaye de Sénanque (“berceau de la congrégation”), mais à Lérins depuis 1969. Elle est constituée de 19 plantes macérées plusieurs semaines dans l’alcool, et titre à 40%.
- Eau de vie de Marc. Cette liqueur, qui titre à 44% vol., est issue d’une distillation de marcs de raisin et de lies provenant du vignoble en culture biologique des moines cisterciens.
Les spiritueux du Monastère d’Helfta
En Allemagne, grâce à l’aide d’un frère d’une abbaye voisine, les huit sœurs cisterciennes du monastère d’Helfta se sont lancées en 2021 dans une activité de distillerie ! C’est donc une production toute nouvelle et moderne, même si elle s’inscrit dans une longue tradition de distillation dans les monastères… Chez les sœurs, chaque cuvée (≈ 600 bouteilles) porte un nom de pape différent. Amusant, non ?
Voici la liste des spiritueux du monastère d’Helfta :
- Monastic Dry Gin. Un gin classique à 42% d’alcool, assez frais et doux, avec de belles notes herbacées (basilic) et acidulées (orange/citron). La mélisse et le basilic viennent du jardin du monastère d’Helfta et les agrumes viennent d’un autre monastère cistercien du sud de la France. Quant à l’orge qui sert à la production de l’alcool par distillation, il vient d’une autre abbaye en Autriche ! Pas mal, non ?
- Monastic Gin vieilli en fût de chêne : une version améliorée aux saveurs plus riches avec des notes boisées, titrant à 45% de volume d’alcool.
- Monastic Coffee : une crème de café ressemblant au Baileys, avec une légère note de caramel, qui titre à 17% de volume d’alcool.
Les spiritueux de l’abbaye de la Maigrauge
Les sœurs cisterciennes de l’abbaye de la Maigrauge, à Fribourg (Suisse), produisent notamment deux liqueurs emblématiques : l'Eau Verte et l'Eau de Noix. Ces deux cuvées sont confidentielles, et ne sont vendues qu’à la boutique des sœurs, ou à distance mais en Suisse uniquement.
Voici quelques infos sur les spiritueux de l’abbaye de la Maigrauge :
- Eau verte : c’est un élixir de 20cL titrant à 55% de volume d’alcool, fabriqué à partir de plantes biologiques soigneusement sélectionnées et cultivées dans le jardin des sœurs. La recette daterait de 1798, date à laquelle les Ursulines se seraient réfugiées à l’abbaye, pendant l’invasion de Fribourg par les troupes révolutionnaires françaises. En grog, en tisane, ou sur un sucre, cette liqueur unique est réputée pour favoriser la digestion et lutter contre les refroidissements et la grippe.
- Eau de Noix : une liqueur artisanale mettant en valeur la richesse des noix.
Les autres spiritueux fabriqués pour des abbayes
Certaines abbayes ont encore les forces vives (moines ou moniales), le savoir-faire, les finances ou encore le matériel pour distiller des liqueurs. Mais d’autres ne le peuvent pas, ou ne le peuvent plus ! Pourtant, elles ont un lien monastique important, alors on vous en parle.
Amelino de Madaleno, pour l’abbaye du Barroux
A l’abbaye du Barroux, les moines bénédictins sont spécialisés dans la production de pain, de vin et d’huile d’olive, c’est-à-dire les produits les plus répandus au temps de Jésus ! Pour autant, ils ont mis au point, avec un petit producteur local, une liqueur spéciale rien que pour l’abbaye : Amelino de Madaleno, c’est-à-dire “Pleurs de Madeleine”.
Amelino de Madaleno est distillée à partir de 65 plantes, et porte de belles notes d’amande, en écho au terroir provençal de l’abbaye. Ce digestif de 50cL titre à 40% de volume d’alcool, et est tout naturel, sans colorant. Avis aux amateurs !
Les liqueurs Eyguebelle
Autrefois, les moines de l’abbaye Notre-Dame d’Aiguebelle (avec -ai- au début) fabriquaient dans leur atelier des sirops et des liqueurs. Mais en 1996, en raison d’un contexte économique compliqué pour la communauté, les moines ont revendu l’activité à une nouvelle société appelée Eyguebelle® (avec -ey- au début).
Aujourd’hui, certains sirops et liqueurs Eyguebelle® ont donc repris les mêmes recettes de l’ancien savoir-faire des moines, et conservent une petite fabrication artisanale.
Voici la liste de tous les apéritifs Eyguebelle :
- Melonade (12% vol.) - au melon de Cavaillon
- Castagnade (12% vol.) - à la châtaigne d’Ardèche
- Nectarine (12% vol.) - à la pêche de Provence
- Pastis (45% vol.) - à l’anis
- Crème Châtaigne d'Ardèche (16% vol.)
- Crème Cassis de la Drôme (16% vol.)
- Crème Myrtille Sauvage (16% vol.)
- Crème Mûre Sauvage (16% vol.)
- Crème Framboise (16% vol.)
- Crème Figue du Var (16% vol.)
- Crème Pêche de Vigne (16% vol.)
Voici la liste de toutes les liqueurs Eyguebelle :
- Liqueur Caramel Salé (24% vol.)
- Liqueur Banane flambée (24% vol.)
- Liqueur Menthe Glacée (24% vol.)
- Liqueur Citron Cédrat (24% vol.)
- Liqueur Poire Williams (35% vol.)
- Liqueur Noix (35% vol.)
- Liqueur Abricot Brandy (35% vol.)
- Liqueur Mandarine (40% vol.)
- Liqueur Génépi (40% vol.)
- Liqueur Coiron Jaune (43% vol.)
- Elixir Coiron Vert (45% vol.)
- Liqueur Raphaëlle (45% vol.)
- Eau de vie Poire Williams (45% vol.)
- Eau de vie Mirabelle (45% vol.)
- Gin Fieldfare (47% vol.)
- Liqueur Verveine (55% vol.)
- Absinthe (60% vol.)
Les produits monastiques incluants de la liqueur
Certains produits d’abbayes, qui ne sont pas au sens strict des liqueurs ou des spiritueux, incluent quand même dans leur composition de la liqueur, et nous tenions à les souligner ici :
- les “framboises savoureuses” de l’abbaye de Rosans (Alpes de Haute-Provence), composée à 57% de framboises fraîches, à 24% de sucre, et à 19% d’eau de vie de framboise. Parfaites pour accompagner de la glace à la vanille ou un sorbet !
- les “bouteilles à la liqueur” en chocolat de l’abbaye de Bonneval, fourrées au rhum, à la liqueur de poire, ou à la liqueur d’orange, et enrobées de chocolat noir. Avec le gianduja à l’ancienne, c’est la spécialité des sœurs cisterciennes de Bonneval !
- les “gros bouchons de l’abbaye d’Igny”, composés d’un superbe chocolat noir fourré d’une belle ganache à base de gianduja, de marc de Champagne et de fine de la Marne. C’est la spécialité des trappistines de l’abbaye du Val d’Igny, situées en Champagne.
Comment expliquer le succès des liqueurs monastiques ?
Des recettes qui traversent les âges…
Les liqueurs monastiques sont souvent issues de vieux parchemins ou de recettes intemporelles qui ont déjà fait leurs preuves par le passé. A l’abbaye de Lérins par exemple, la Lérina Jaune a été créée en 1897. L’élixir végétal de la Grande Chartreuse, créé en 1764, s’appuie sur un parchemin de 1605 ! Dernier exemple : la recette de l’Eau Verte de l’abbaye de la Maigrauge daterait de 1798… Bref, les spiritueux d’abbaye ne sont pas une nouvelle mode, et ont déjà des décennies, voire des siècles, de renommée !
Par ailleurs, ces recettes exceptionnelles se transmettent dans le plus grand secret de moine en moine. Au monastère de la Grande Chartreuse, par exemple, seuls deux ou trois moines connaissent de tête les secrets de fabrication des liqueurs de Chartreuse ! Certains y verront de la prudence face à tous les curieux, d’autres apprécieront le côté mystérieux et rare…
Un terroir d’exception
Chaque abbaye puise dans son environnement immédiat les meilleures plantes qui serviront à la distillation de ses liqueurs. La Chartreuse repose sur 130 plantes qui viennent en partie des montagnes environnantes, l’abbaye de Lérins récolte sur place sa verveine, les sœurs de l’abbaye de la Maigrauge cultivent leurs plantes dans leur petit jardin, le Gin du monastère d’Helfta est en partie issu de la mélisse et du basilic que récoltent les sœurs…
Toutes ces abbayes bénéficient d’un terroir exceptionnel qui produit de belles plantes : voilà déjà de quoi plaire aux amateurs de vraies et bonnes liqueurs monastiques…
Une production raisonnée
Récemment en 2023, les pères Chartreux ont annoncé limiter les volumes de production de leurs liqueurs, et développer davantage l’herboristerie et les tisanes BIO. Cet exemple, emblématique, témoigne de la sagesse monastique qui refuse la croissance infinie, et intègre toujours plus les contraintes de la nature, création de Dieu, dans son schéma économique. Cette production monastique, bonne et raisonnée, plaît, et c’est tant mieux !
Le temps monastique…
A l’abbaye de Lérins, la verveine doit macérer plus de trois mois dans l’alcool avant que la distillation ne puisse avoir lieu… c’est long ! Trop long pour certains qui voudraient optimiser les process de production, mais les moines cisterciens, eux, prennent ce temps, car c’est le temps de la qualité !
Au monastère de la Grande Chartreuse, les pères ont même le luxe de faire vieillir leurs liqueurs dans de grands foudres de chêne. Pour certaines cuvées, en particulier la Chartreuse VEP (Vieillissement Exceptionnellement Prolongé), le vieillissement peut durer plusieurs années avant même que les bouteilles ne soient embouteillées. Et, évidemment, ce sont les cuvées les plus recherchées des amateurs…
Comment savourer ces élixirs monastiques ?
Si vous avez le bonheur d’avoir une liqueur monastique devant vous, alors votre devoir est de la savourer dans les règles de l’art ! Voici plusieurs idées pour bien déguster un spiritueux d’abbaye :
- pur : après un repas, une liqueur monastique glacée (ex : Chartreuse Jaune) ira très bien comme digestif !
- en cocktail : en mélangeant par exemple le Gin du monastère d’Helfta avec du tonic
- pour accompagner un dessert : le lérincello de l’abbaye de Lérins réhaussera vos coupelles de fruits
- pour accompagner un fromage : les arômes herbacées de la Chartreuse verte iront très bien avec des fromages bleus (ex : Roquefort), ou des desserts au chocolat noir intense
Où acheter des liqueurs d’abbaye ?
Pour acheter des liqueurs d’abbayes (aussi appelées spiritueux monastiques), sachez que vous pouvez en trouver dans les points de vente suivants :
- directement à la boutique de l’abbaye de votre choix (mais ça peut faire un peu loin…)
- Par téléphone au 07 68 23 89 16
- Sur internet (en ligne) via le site www.divinebox.fr (catégorie « liqueurs et spiritueux»)
- Dans des boutiques de produits monastiques (Paris, Bordeaux, Lille, Rennes, Nantes, Lyon, Toulouse, Marseille)