Dans cette catégorie, retrouvez tous les produits monastiques bio. Certifiés officiellement issus de l'agriculture biologique, ils incarnent l'engagement des moines et des moniales en termes de préservation de l'environnement. Sans oublier la planète, ces produits monastiques bio sont aussi et surtout délicieux (pour l'épicerie fine) ou très efficaces (pour les huiles essentielles par exemple) ! Vous avez du trésor vert en face de vous, alors en avant 🌱

Pourquoi cet essor des produits monastiques bio ?

Une évidence pour les monastères

Première réponse évidente : le développement des produits monastiques bio permet d’incarner concrètement la volonté des monastères de prendre soin de la Terre, considérée comme la création de Dieu. Au sein de leur travail manuel, moines et moniales élèvent des animaux, font pousser des fruits et légumes, cultivent des champs etc… En d’autres termes, ils tirent profit de cette nature que Dieu leur donne. Il est donc évident qu’ils doivent la respecter et la préserver pour les générations futures. Par exemple, chaque année, durant les trois jours qui précèdent l'Ascension, les monastères célèbrent les “rogations”. La communauté, en procession dans le domaine, va alors bénir la Terre et implorer Dieu de leur accorder de bonnes récoltes. L’abbaye de Lérins ou l’abbaye de Jouques font en particulier cela dans leur vignoble ! Mère Hypandia, supérieur du monastère orthodoxe de Solan, a trouvé une éloquente formulation : « Nous préférons confier notre terre à saint Gilles, notre patron, plutôt qu’aux produits chimiques ». En d’autres termes, le bio est presque une évidence dans le milieu monastique, bien avant, d’ailleurs, l’arrivée du label bio !

L’encyclique Laudato Si

Ensuite, notons l’importance de la publication en mai 2015 de l’encyclique “Laudato Si” du pape François. Le pontife invitait alors avec force à préserver notre “maison commune”, et à développer une écologie intégrale prenant en compte l’environnement naturel bien sûr, mais aussi plus largement les liens entre Dieu, les humains et la Terre. Les monastères ont ressenti un appel particulier à cette lecture, et ont depuis initié de nombreux projets allant en ce sens. Le développement de l'agrément “bio” au sein des produits monastiques en est un exemple !

Le bio gagne du terrain

Enfin, plus prosaïquement, il est normal que le développement du bio se répercute naturellement sur les différentes sphères de l’économie, y compris cette petite niche que représentent les produits monastiques ! L’Agence Bio constate que le chiffre d’affaires de la filière bio a plus que triplé entre 2010 et 2019, passant de 3,7 à 11,9 milliards d’euros. Cela révèle une forte tendance, montrant que les français font plus attention à ce qu’ils consomment : la qualité du produit, son origine, les producteurs qu’il soutient etc… Bien que parfois isolés dans leur monastère, les moines ne sont pour autant pas sourds et savent rester à l’écoute de la société, et même des tendances de consommation !

Quelles sont les abbayes qui font des produits bio ?

On recense aujourd’hui près d’une quinzaine de monastères qui fabriquent et vendent des produits labellisés bio. Par souci de cohérence, cette liste n’inclut pas de nombreux autres monastères dont les produits sont parfaitement naturels, mais qui ne portent pas le logo “bio” - on en parlera un peu plus tard.

Voici donc la liste des abbayes qui font des produits officiellement “bio” :

• Monastère de Taulignan. Pour ces “jardinières du bon Dieu” (selon le journal Famille Chrétienne), une révolution verte a eu lieu en 2009, lorsque les sœurs se sont lancées sur le chemin de la conversion écologique. Depuis, les produits chimiques et autres désherbants ont cédé la place au paillage, désherbage manuel et autres engrais verts. De leurs mains vertes sortent des tisanes, huiles essentielles, hydrolats etc…
• Abbaye de Rieunette. Installées au sud de Carcassonne, ces cisterciennes sont parfois surnommées les « Green Sisters », signe de leur engagement pour le bio et l’écologie ! C’est pour exprimer leur amour de la Création qu’elles ont inauguré en 2009 un laboratoire de fabrication de produits naturels. Certains de leurs produits sont même labellisés « Nature et Progrès », un label qui a un cahier des charges le plus exigeant du bio : il faut que les produits soient 100% naturels, 100% bio, et 100% Made in France.
• Abbaye de Sept Fons. Fondée en 1132 dans l’Allier, ces moines trappistes cultivent encore aujourd'hui 100 hectares de terre, et vivent aussi de leur usine agro-alimentaire, dont sortent de nombreux compléments alimentaires, confitures et autres produits pour le petit-déjeuner, souvent labellisés bio ! Leur produit le plus connu est la Germalyne, une poudre de germe de blé, fabriquée depuis 1932.
• Monastère de Solan. Là-bas dans le Gard, une vingtaine de moniales orthodoxes gèrent près de 20 hectares de surface agricole (abricots, cerises, figues etc…), dont 6 de vignoble. Des pâtes de fruits au vin en passant par les confitures et les chutneys, l’intégralité de leur production, très artisanale, est certifiée bio. La communauté est même inscrite dans le réseau écologique européen Natura 2000, signe de l’importance de leur démarche.
• Abbaye de Novy-Dvur. Cette jeune et dynamique fondation de l’abbaye de Sept-Fons, installée en 2002 en République Tchèque, fabrique deux principales choses : des produits cosmétiques et des moutardes, fabriquées notamment avec l’eau de source de l’abbaye ! Pour ces moines trappistes, dont l’Ordre est habitué au travail manuel de la terre, la présence du logo “bio” sur les moutardes est cruciale.
• Abbaye de Lérins. Installée sur une île au large de Cannes, l’histoire de cette abbaye remonte au cinquième siècle. Les moins cisterciens présents sur place cultivent notamment un vignoble avec une exigence rare : aucun herbicide, outillage mécanique, et culture raisonnable. Depuis 2019, toutes les cuvées sont officiellement labellisées BIO ! D’ailleurs, bien avant l’obtention du label bio, leurs vins ont été servis au G20 (2010), ou encore au Festival de Cannes (2014 & 2015), signe de leur réputation ! Amusant, non ?
• Abbaye de Boulaur. Après de nombreuses péripéties, cette vieille abbaye, fondée dans le Gers en 1142, a failli fermer, mais a connu un boom vocationnel presque miraculeux en 1981, grâce probablement à l’intercession de Claire de Castelbajac. Aujourd’hui, elles sont 24 sœurs cisterciennes, et ont le vent en poupe. Elles vivent surtout de leur petite ferme agricole, dans l’ère du temps tant en matériel qu’en vision : elles promeuvent une agriculture raisonnée, bio, et se font accompagner par de grands noms de l’agro-alimentaire pour mettre au point de beaux produits (comme leur nouveau fromage bio “La Brouette”, dont la réputation grandit !)
• Abbaye de Koningshoeven. C’est l’un des deux monastères néerlandais à brasser de la bière trappiste, et les moines tiennent à avoir un fort engagement écologique et social. Les moines ont couvert le toit de la brasserie avec des panneaux solaires, emploient des personnes en difficulté, et ont créé la seule et unique bière trappiste bio au nom évocateur : La Trappe Puur !
• Abbaye Saint-Michel de Kergonan. A Plouharnel en plein Morbihan, ces sœurs bénédictines, issues de la congrégation de Solesmes, ont un petit artisanat. Connues pour leurs engrais naturels, elles vendent aussi un beau vinaigre de cidre bio, obtenu grâce à une fermentation à froid de leurs très nombreuses pommes, sans aucun traitement chimique.
• Monastère de Bois-Salair. Installée en mayenne en 2014, cette jeune communauté orthodoxe cultive un magnifique “jardin des simples” à l’entrée du monastère. Le nom de leur marque, “Flori’Sain”, témoigne de leur volonté de créer des produits naturels, fabriqués à la main, et certifiés bio. Savons à froid, sirops de fleurs et plantes, confitures, tisanes, etc…
• Monastère d’Azille. Fondée en 2000 et proches des chanoines de l'abbaye de Lagrasse, les sœurs du monastère Mater Dei à Azille ont développé récemment un petit artisanat pour gagner leur croûte. Elles mettent en pot les miels d’un ami apiculteur du coin et fabriquent quelques sirops bio !
• Abbaye de Blauvac. En pleine Provence au nord-est d’Avignon, ces sœurs trappistines étaient historiquement spécialisées dans la fabrication d’hosties, mais elles ont réorienté leur travail récemment pour développer de nombreuses tisanes fruitées et autres rooibos, estampillés bio, bien sûr.
• Clarisses de Lourdes. Installées au cœur de la ville, ces Clarisses ont une petite production artisanale, et historiquement plutôt d’objets religieux (bougies, images, ornements liturgiques etc…). Plus récemment, elles ont lancé un produit réputé dans l’épicerie fine : du confit d’ail noir, bio évidemment !

Quels sont ces “Produits monastiques bio” ?

De l’épicerie fine aux produits cosmétiques en passant par les produits d’entretien ou la bière, les produits monastiques bio sont nombreux : il y en a pour tous les goûts et tous les budgets ! Dans cette liste, on inclut tous les produits bio ou naturels, avec ou sans logo, simplement pour donner un aperçu de l’étendu.

Voici donc tous les types de produits monastiques bio :

• Vins (rouges, rosés et blancs) : déjà bio à l’abbaye de Lérins et au monastère de Solan, et en conversion bio depuis 2022 à l’abbaye de Jouques.
• Bières : avec la blonde “La Trappe Puur” de l’abbaye néerlandaise de Koningshoeven, ainsi que les bières “Or et Mousse” des sœurs de Boulaur.
• Thés, Tisanes et Rooibos : tisanes des Chartreux, infusions et rooibos des trappistines de Blauvac, plantes et tisanes des dominicaines de Taulignan, et la fameuse “Tisane des Patriarches” de l’abbaye de Rosans.
• Sirops : menthe ou sureau au monastère de Solan, thym, menthe ou romarin chez les chanoinesse d’Azille, et verveine, thym, menthe au monastère orthodoxe de Bois-Salair.
• Produits pour l’apéro : tartinades en tout genre du monastère de Solan (crèmes d'olives, chutney épicé, crèmes de courgettes, caviar d'aubergines braisées, crème de tomates etc…), olives vertes et noires du monastère d’Ormylia en Grèce, ou encore confits du monastère de Martigné-Briand (confit d'oignons aux raisins, chutney de figues, chutney à l'échalote etc…).
• Céréales : les mueslis au chocolat ou aux raisins de l’abbaye de Sept-Fons.
• Confitures : les nombreuses productions du monastère de Martigné-Briand, quelques-unes à l’abbaye de Sept-Fons (Fraises, Framboises, 4 fruits), l’intégralité de celles des sœurs de Solan, ainsi que la gelée de rose du monastère de l’Assunta Gloriosa.
• Condiments : les vinaigres à la figue ou aux noix du monastère de Solan, les moutardes de l’abbaye tchèque de Novy Dvur (persil & ail, miel & balsamique, à l’ancienne etc…), les herbes séchées pour pizza du monastère de Bois-Salair, ou encore la farine de sarrasin de l’abbaye de Boulaur.
• Gelée Royale et pollen : sélectionnées et conditionnées par l’abbaye de Sept-Fons
• Cosmétiques : les produits “Couleur Ciel” de l’abbaye de Rieunette (baumes, huiles essentielles, hydrolats, parfums, macérats etc…), mais aussi les savons saponifiés à froid du monastère de Bois-Salair, ou encore le stick à lèvres de l’abbaye de Novy-Dvur
• Produits d’entretien : les produits “Air des Neiges” de l’abbaye des Neiges bien sûr (WC, sol, multi-surfaces, vitres, ou désodorisant)

Si vous ne deviez n’en retenir qu’une poignée, voici les cinq meilleurs ventes de produits monastiques labellisés bio, chez Divine Box :

• Moutarde à l’ancienne - Abbaye de Novy Dvur
• Tisane des Chartreux « Angélus du Soir » - Monastère de la Grande Chartreuse 
• Bière Blonde - Abbaye de Boulaur
• Muesli complet aux raisins et aux pommes - Abbaye de Sept-Fons
• Crème de tomates séchées - Monastère de Solan

Les abbayes qui fabriquent des produits bio, mais sans label

“En conversion bio”

D’abord, mentionnons ici les abbayes qui sont officiellement en conversion bio, dont la durée est fixée légalement avant de pouvoir obtenir le précieux label. C’est le cas des dix hectares du vignoble de l’abbaye de Jouques, en conversion bio depuis 2022. Les premières cuvées “bio” concerneront donc le millésime 2025, mais la renommée est déjà là : le rosé “Exsulta” des sœurs bénédictines par exemple a été noté 90/100 par Le Figaro Vin ! Patience, patience…

C’est tout comme !

Ensuite, certains des produits monastiques cités précédemment sont fabriqués exclusivement à partir d’ingrédients officiellement issus de l’agriculture biologique. Le produit final lui-même n’est pas officiellement bio, mais vous en conviendrez, c’est tout comme ! C’est notamment le cas des :

• tisanes des Chartreux : “toutes nos plantes sont issues de l’agriculture biologique”
• produits d’entretien “Air des Neiges” de l’abbaye des Neiges : 99,9% naturel, composés d’eau de source de l’abbaye, et de plantes issues majoritairement de l’agriculture biologique !

100% naturel ou équivalent

Enfin, et c’est sans doute la configuration la plus répandue : des produits fabriqués artisanalement par les monastères dans le plus grand respect de la nature, se targant officieusement d’être bio, et dépassant parfois même les exigences officielles du bio. La liste exhaustive serait longue, mais on retrouve notamment :

• l’abbaye de Rosans et sa fameuse “Tisane des Patriarches”. Cette récente communauté installée en 1991 dans les Alpes de Haute-Provence, est une fondation de l’abbaye de Jouques, dont elle conserve le même esprit dynamique, jeune et pétillant, avec une forte dimension agricole. En 2017, les sœurs ont installé un nouvel atelier pour leur travail manuel, et dans la foulée, ont lancé une culture de plantes médicinales et aromatiques depuis… le toit de l’atelier ! La récolte est naturelle, faite à la main, sous ce beau soleil des Alpes de Haute-Provence…
• le monastère d’Ormylia. Situé en Grèce, dans la péninsule de Chalcidique, ce monastère orthodoxe compte la plus grande communauté de sœurs du pays avec 120 moniales ! Elles fabriquent tout un tas de produits : épices, baumes, liqueurs, mais cultivent aussi et surtout en bio leur produit phare : des olives vertes ou noires !
• le monastère de Martigné-Briand. Ici, les “bénédictines de Sainte-Bathilde” bichonnent leur jardin en permaculture, une technique naturelle qui vise à reproduire dans son jardin l’organisation de la nature à l’état sauvage. Pas d’engrais ou de pesticides artificiels évidemment, mais, par exemple, culture juxtaposée de plantes qui s’entraident (grâce à l’ombre, à l’effet sur les insectes, etc..). Elles sont spécialisées dans les confitures, confits et chutneys en tout genre, issus uniquement de leur potager ! D’ailleurs, en plus de cette production parfaitement naturelle, une sœur est aussi très engagée dans “Église Verte”, une initiative écologique dont on vous en parlera dans quelques lignes…
• le monastère de l’Assunta Gloriosa. Ici, en Corse, au cœur d’un maquis vierge et sauvage, les sœurs de Bethléem ont une vie de pauvreté et de solitude, rappelant celle des moines solitaires des déserts d’Orient. Parmi leur toute petite production, on retrouve notamment une gelée de rose, à partir de roses bio cultivées au monastère, qui accompagne à merveille sorbets, pâtisseries et fromages !

Pourquoi se priver du logo “bio” officiel ?

Mais alors, pour ces deux dernières catégories, si ces monastères fabriquent si bien leurs produits, pourquoi n’affichent-elles pas le logo officiel “bio” ?

En fait, pour certains, c’est en cours : les communautés ont parfois lancé la production avant d’avoir reçu officiellement le logo, qui sera ajouté plus tard lors des prochains étiquetages !

Mais en général, la réalité est que ces démarches de certification sont coûteuses et complexes. Or les monastères manquent parfois de temps ou de personnel compétent pour venir à bout de ces démarches, et n’ont bien souvent pas besoin du logo “bio” pour vendre. La réputation du monastère, la renommée des produits, ou encore l’existence du logo MONASTIC© sur l’emballage suffit parfois à écouler la production.

Dans ce cadre, pourquoi complexifier les choses ?

Une vision monastique globale du “bio”

Alors au fond, est-ce que le “bio” est un accessoire marketing de quelques abbayes isolées ? Pas vraiment… Les monastères, respectueux de la Terre vue comme la Création de Dieu, sont engagés depuis bien longtemps pour promouvoir une production naturelle et raisonnée. Cela concerne les produits qu’elles vendent, mais aussi bien plus globalement leur mode de vie quotidien. Il nous a semblé ici pertinent de parler de deux grandes initiatives monastiques globales en faveur de l’écologie, qui pourraient aboutir dans les prochaines années vers le développement de produits monastiques bio.

Église verte

Lancée en 2017 à la suite de l’encyclique du pape François “Laudato Si”, Église Verte est le label des communautés chrétiennes engagées pour le soin de la création. Cela inclut des paroisses locales, des associations et autres, mais aussi des monastères ! Pour qu’il s’ancre dans la durée, ce label est renouvelé chaque année, et valorise les actions menées à l'échelle de la communauté.

Voici, à date, la liste des monastères membres de “Église Verte” :

• Abbaye de Landévennec
• Abbaye de La Coudre
• Monastère de Martigné-Briand
• Abbaye du Val D'Igny
• Monastère de l'Annonciade à Thiais
• Monastère de Taulignan
• Abbaye de Lérins
• Monastère de Cabanoule
• Abbaye de Maylis
• Abbaye d’Echourgnac
• Carmel du Havre
• Clarisses de Vermand
• Clarisses de Cormontreuil
• Monastère de St-Thierry
• Prieuré Saint-Benoît d'Etiolles
• Carmel de Verdun
• Carmel de Plappeville
• Monastère de Prailles
• Abbaye de Maumont
• Abbaye de la Pierre-qui-Vire
• Communauté de Taizé
• Carmel de la Paix, à Mazille
• Abbaye de Pradines
• Abbaye d'Hautecombe
• Monastère de Chalais
• Abbaye de Dourgne

Il y a fort à parier que ces communautés, profondément engagées dans une démarche écologique, aboutiront à un essor des produits monastiques bio à l’avenir. Le mouvement est en marche !

La rencontre de Mazille

En 2018-2019 s’est lancé un grand chantier de réflexion, initié notamment par frère Joseph de l’abbaye de Maylis, et réunissant des communautés de tout horizon. Après une première réunion, des visites fraternelles de X chez Y, puis de Y chez Z etc., puis des rendez-vous régionaux, s’est tenue finalement la session finale au carmel de Mazille, avec tous les participants.

Les discussions portaient sur de bonnes pratiques environnementales et agricoles, certes, sur la question du label bio pour les produits monastiques, un peu, mais aussi et surtout, sur l’écologie intégrale, comme redéfinie par le pape François. C’est-à-dire comment prendre soin des quatre relations constitutives de la personne humaine : à soi, aux autres, à la nature, à Dieu.

Voici les seize communautés engagées dans ces travaux :

• Abbaye de Maylis
• Abbaye de Landévennec
• Monastère de Martigné-Briand
• Abbaye de Boulaur
• Abbaye de Bellefontaine
• Abbaye d’Échourgnac
• Abbaye de La Pierre-Qui-Vire
• Abbaye de Fontgombault
• Abbaye d’Eyres-Moncube
• Abbaye d’Hauterive (Suisse)
• Abbaye de Lérins
• Abbaye de Tamié
• Carmel de Mazille
• Abbaye de la Melleraye (Chemin-Neuf)
• Abbaye des Dombes (Chemin-Neuf)
• Sœurs issues de la Réforme de Grandchamp (protestante)

Où acheter des produits monastiques bio ? 

Vous pouvez trouver des produits monastiques bio dans les points de vente suivant :

• Sur internet (en ligne) via le site www.divinebox.fr (catégorie “produits monastiques bio”)
• Par téléphone au 07 68 23 89 16
• Directement à l’adresse du monastère de votre choix
• Dans des boutiques de produits monastiques (Paris, Bordeaux, Lille, Rennes, Nantes, Lyon, Toulouse, Marseille)