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Le monastère Notre-Dame de Compassion de Martigné-Briand fondé en 1961 est un monastère bénédictin français situé à Martigné-Briand près d’Angers. En effet, à leur arrivée, la communauté de soeurs s’installe au château de « la Barre » en 1961.
Aujourd’hui 9 moniales bénédictines suivent la règle de saint Benoît, « ora et labora » (prière et travail). Par ailleurs, les soeurs travaillent de leurs mains et réalisent entre autre d’incroyables confitures et chutneys à partir des fruits de leur fabuleux verger !
On vous raconte tout sur leur histoire et leurs produits ! C’est parti !
J’achète les produits du monastère de Martigné-Briand
Le monastère de Martigné-Briand, dont la communauté date de 1961, est situé à Martigné-Briand près d’Angers – © Divine Box
Naissance d’une congrégation 🙏
L’origine de la communauté de Martigné-Briand est plutôt étonnante ! Tout d’abord, l’histoire démarre en 1911 avec Marguerite Delmas : à 41 ans, cette femme est laïque, protestante, et veuve avec cinq jeunes enfants à charge. Ça commence bien ! Et pourtant, la voilà qui, petit à petit, désire consacrer toute sa vie à Dieu.
Elle prend alors le nom de sœur Bénédicte en 1918, et avec l’aide d’un prêtre, fonde ensuite la congrégation des Bénédictines de Sainte-Bathilde, installée au départ à Vanves (d’où leur nom de « bénédictines de Vanves », plus couramment utilisé). Chapeau, Madame !
Dès 1926, la Congrégation (comprenez une « branche » de la famille bénédictine) est reconnue par Rome !
Marguerite Delmas (fondatrice de la congrégation des Bénédictines de Sainte-Bathilde) avec ses quatre premiers enfants ! – © Bénédictines de Sainte-Bathilde
Un rayonnement rapide ☀️
Les premiers grands travaux de construction du monastère de Vanves démarrent en 1934 sur les chapeaux de roues.
Par la suite, cette nouvelle congrégation se développe très vite ! A tel point que les soeurs se retrouvent déjà à fonder de nouveaux monastères : à Madagascar en 1934, puis au Vietnam en 1954, puis de nouveau à Madagascar en 1955, et au Bénin en 1965 !
De plus, un peu plus tard en 1956, voilà encore quelques soeurs qui partent à Chemillé, en Anjou, pour donner un coup de main aux soeurs de Fontevraud installées sur place. Nous y sommes enfin ! L’histoire du monastère Martigné-Briand va bientôt commencer…
Du manoir au monastère 🏰
Sur place à Chemillé, la fusion des deux communauté (bénédictine et fontévriste) se passe comme sur des roulettes, mais les lieux sont vétustes et les réparations lourdes à assumer… Et hop, les voilà donc qui déménagent en août 1961 à… Martigné-Briand !
Sur place, elles s’installent dans un ancien manoir avec des dépendances, mais qui a besoin d’un sacré coup de pinceau. Après finalement 12 ans de travaux, le cloître est terminé, le manoir s’est transformé en hôtellerie, et la grange en église ! Pfiou, ça y est, nous sommes enfin au monastère de Martigné-Briand !
L’ancienne grange de Martigné-Briand transformée en église – © Subiaco
Et aujourd’hui ? 👥
Aujourd’hui, le monastère de Martigné-Briand compte douze soeurs bénédictines, qui vivent toujours selon la règle de saint Benoît, dont les deux piliers principaux sont la prière et le travail.
Leurs journées sont ainsi rythmées par la messe et six offices, le premier étant celui des vigiles, à 5h25 ! Côté travail, en plus de leur artisanat (on vous en parle juste après !), les soeurs ont à coeur d’honorer l’« hospitalité bénédictine ». Ainsi, que ce soit des pèlerins, visiteurs, ou encore camps de jeunes : elles accueillent bien largement !
Au niveau de la congrégation des bénédictins de Sainte-Bathilde, voici un petit résumé des différentes fondations :
- en France : Martigné-Briand, Saint-Thierry, et Vanves
- à Madagascar : Ambositra, Mananjary, et Joffreville
- au Vietnam : Thu Duc, Loc Nam et bientôt Xuan Phoc
- au Bénin : Toffo
- en Ethiopie : Holeta
- … et un « pas décisif à vivre » (fusion en cours) avec les bénédictines de Jésus Crucifié : Brou, et le Japon
La journée des moniales de Martigné-Briand est rythmée par six offices – © Divine Box
Le savoir-faire des soeurs 🥣
En premier lieu, pour vivre du travail de leurs mains, les soeurs du monastère de Martigné-Briand bossent dur dans leur « atelier Saint-André » ! En effet, elles y confectionnent à la main des icônes (collées sur du bois, puis patinées à la cire), de la poterie, et enfin des confitures & chutneys !
De plus, cette dernière activité représente 10000 pots par an, ce qui est très peu… En somme, on y apprécie justement ce côté artisanal, avec la cuisson à l’ancienne (au chaudron en cuivre, et avec un vrai temps de cuisson), et les nombreuses variétés : il y en a plus de 70 !
Les bénédictines préparent une multitude de confits dans leur atelier – © Hans Lucas
Le jardin 🌷
En ce qui concerne les confitures du réfectoire et magasin de Martigné-Briand, elles sont alimentées quasi-exclusivement avec les fruits du jardin ! Autant vous dire que les soeurs bichonnent leurs plantations…
Dans plus de 2000 mètres carrés, on y trouve ainsi un verger (75 pommiers, 50 poiriers, des cerisiers, fraisiers etc…), un potager (avec une foultitude d’oignons, carottes, potirons, choux etc…) et un bois. Enfin, le tout sous l’oeil attentif des poules et des ânes des soeurs, qui montent la garde et veille au monastère de Martigné-Briand !
Le verger du monastère de Martigné-Briand regorge d’arbre fruitiers – © Divine Box
Respecter la nature 🌱
Par ailleurs, depuis plusieurs années, les soeurs du monastère de Martigné-Briand se perfectionnent dans la permaculture, qui consiste à reproduire dans son jardin/potager l’organisation de la nature à l’état sauvage. Par exemple, concrètement elles n’utilisent bien sûr pas d’engrais ou de pesticides artificiels, et mettent en place des techniques naturelles, comme par exemple faire pousser côte à côte des plantes qui s’entraident (grâce à l’ombre, à l’effet sur les insectes, etc..).
C’est du boulot, mais c’est une manière pour les soeurs de prendre soin de la Création !
Les bénédictines de Martigné-Briand ont choisi la permaculture pour leur potager, évitant ainsi d’utiliser des pesticides ! – © Subiaco
Église verte : un nouveau label ! 🤝
Et pour que tout cela prenne racine (héhé), le monastère de Martigné-Briand s’investit beaucoup dans “Église verte”. Cette association encourage les communautés chrétiennes (paroisses, associations, monastères, familles etc…) à avancer concrètement sur le chemin de la conversion écologique. “Graine de Sénevé” pour les p’tits nouveaux jusqu’à “Cèdre du Liban” pour les baroudeurs écolo, le label Église verte se décline par niveau d’implication !
Les bénédictines de Martigné-Briand fabriquent une multitude de confitures et chutneys – © Hans Lucas
Découvrez les confitures du monastère de Martigné-Briand
Les bénédictines du monastère Notre-dame de Compassion de Martigné-Briand fabriquent elle-même une multitude de confitures et chutneys dans leurs chaudrons en cuivre.
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Et hop, un petit aperçu du monastère de Martigné-Briand en video :