Sommaire [Afficher]
- 1. On ne sait toujours pas d’où vient la recette de l’élixir de la Grande Chartreuse !
- 2. L’élixir végétal de la Grande Chartreuse a failli ne jamais exister !
- 3. L’élixir végétal de la Grande Chartreuse livré à dos de mulet !
- 4. Avant d’être liquoristes, les chartreux étaient bergers et charpentiers !
- 5. L’élixir végétal de la Grande Chartreuse a failli disparaître (plusieurs fois, même) !
- 5.1. 1. La Révolution : une première fois !
- 5.2. 2. La prison de Bordeaux : une deuxième fois
- 5.3. 3. Le pharmacien Monsieur Liotard : jamais deux sans trois !
- 5.4. 4. Napoléon : même l’État veut la peau du manuscrit !
- 5.5. 5. Quand la nature s’y met aussi : une cinquième fois !
- 5.6. Et aujourd’hui encore, les aventures continuent !
- 6. La recette de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse n’a pas changé depuis le début… ou presque !
- 6.1. Plus de 150 ans pour fixer la recette !
- 6.2. Quelques mini modifications à cause de contraintes extérieures
- 7. L’élixir végétal de la Grande Chartreuse : un concentré de plantes médicinales unique au monde !
- 8. La recette de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse, une recette top secrète !
- 9. Pendant quelques années, un élixir végétal «de la Grande Chartreuse » a été produit au monastère de la Grande Chartreuse… Mais ce n’était pas le vrai !
- 10. Les chartreux pendant la guerre : « pas de flacon ? Alors pas d’élixir ! »
- 11. Le bouchon en liège et l’élixir ne font pas bon ménage !
- 12. Une production mondiale compatible avec la vie contemplative !
- 13. Où acheter l’élixir végétal de la Grande Chartreuse ?
- 14. Sur le même sujet
Vous connaissez l’élixir végétal de la Grande Chartreuse ? Sûrement ! Installés depuis 1084 au fond d’une vallée alpine, les moines chartreux produisent depuis 1764 ce célèbre élixir aux 130 plantes, d’après la recette d’un mystérieux manuscrit datant de 1605….
Avec la Chartreuse verte et la Chartreuse jaune, fabriquées selon la même recette originelle, l’élixir végétal de la Grande Chartreuse est aujourd’hui la source principale de revenu du monastère.
Mais saviez-vous que personne ne connaît l’origine ni l’auteur de la recette ? Que celle-ci reste top secrète, même pour certains moines du monastère ? Ou encore que pendant quelques années, de faux élixirs y ont été produits ?
Dans cet article, découvrez l’histoire de cet élixir, en 12 infos insolites !
J’achète l’élixir végétal de la Grande Chartreuse
L’élixir végétal de la Grande Chartreuse est produit depuis 1764 par les moines du monastère de la Grande Chartreuse, près de Grenoble – Divine Box
On ne sait toujours pas d’où vient la recette de l’élixir de la Grande Chartreuse !
C’est jusqu’en 1605 que l’on peut retracer les origines de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse. Au-delà, on ne trouve nulle mention de sa recette. Nous sommes alors à Paris, rue d’Enfer, chez les moines de la Chartreuse de Vauvert. Le Maréchal François Annibal d’Estrées, l’un des bienfaiteurs de l’ordre, donne discrètement aux moines un bien étrange manuscrit.
Si la scène peut sembler mystérieuse, cet homme est pourtant bien connu : il est le frère aîné de Gabrielle d’Estrées, l’une des maîtresses du roi Henri IV. Il est aussi l’évêque-comte de Noyon, ce qui ne l’empêche pas d’être « un homme dissolu et sans scrupule », comme le rapporte Tallemant des Réaux, l’un des écrivains contemporains. Bref, ce n’est pas non plus n’importe qui !
Le mystérieux document contient une recette, celle d’un tonique à base de plantes médicinales : un « élixir de longue vie ». D’où, et de qui le maréchal tient-il ce recueil ? Et pourquoi le donne-t-il aux frères chartreux ? Nul ne le sait. Michel Steinmetz, auteur de Chartreuse, une histoire de liqueur, estime qu’il aurait pu le rapporter de Constantinople, ville dans laquelle il a déjà voyagé. Mystère, quand tu nous tiens !
Ci-dessus le Maréchal d’Estrées, qui a offert le parchemin aux Chartreux de Paris en 1605
L’élixir végétal de la Grande Chartreuse a failli ne jamais exister !
Bien qu’ils ne connaissent pas l’origine du manuscrit que le Maréchal d’Entrées leur a légué, les chartreux tentent d’en exploiter la recette. Mais celle-ci reste très complexe, et le manuscrit est alors mis de côté. Un siècle plus tard, il est finalement transmis au monastère de la Grande-Chartreuse, près de Grenoble.
C’est alors que le frère Jérôme Maubec, le moine apothicaire, tente d’en élucider les secrets. Grâce à l’aide de quelques frères, qui ajoutent plusieurs phases de macération et de distillation à la recette, il parvient à en fixer la forme définitive (à 71% vol.) en 1764 : « l’élixir végétal de la Grande Chartreuse », comme il le baptise alors, est officiellement né ! Et c’est encore cette recette qui est utilisée de nos jours !
Un moine chartreux en prière : voilà qui n’a pas changé depuis plusieurs siècles, malgré l’effervescence autour de la production des liqueurs !
L’élixir végétal de la Grande Chartreuse livré à dos de mulet !
Dès 1764, les frères commencent à commercialiser leurs flacons d’élixir végétal de la Grande Chartreuse dans la région de Grenoble et Chambéry, où il se crée une petite notoriété. L’élixir est alors vendu dans un étui en bois pour le protéger de la lumière, et distribué par le frère Charles, qui sillonne les foires et marchés à dos de mulet. Amusant, non ?
Dès la moitié du XVIIIe siècle, frère Charles sillonne la région des Alpes pour distribuer le précieux élixir végétal de la Grande Chartreuse
Avant d’être liquoristes, les chartreux étaient bergers et charpentiers !
Que faisaient donc les moines chartreux avant de produire l’élixir végétal de la Grande Chartreuse, désormais mondialement célèbre ?
Un père Chartreux raconte cela en 2014 au journal Le Monde : « Nous avons d’abord été bergers, puis nous avons fabriqué des mâts pour les navires grâce aux sapins des forêts, nous avons écrit des manuscrits, nous avons été forgerons… Désormais, nous sommes liquoristes ! ». Comme quoi, la vocation monastique mène à tout !
Avant de produire des liqueurs, les chartreux gardaient des troupeaux de moutons dans les reliefs alpins, comme de nombreux moines à l’époque – Crédit photo : Thomas Aquinas College
L’élixir végétal de la Grande Chartreuse a failli disparaître (plusieurs fois, même) !
1. La Révolution : une première fois !
L’élixir végétal de la Grande Chartreuse a failli disparaître une première fois, lorsque la Révolution éclate en 1789 : les moines de la Grande Chartreuse sont alors dispersés. Seul un moine est autorisé à rester dans le monastère.
Les moines créent donc une copie du manuscrit de la recette, par prudence, et lui en confient la garde. Un des moines en fuite conserve alors en permanence sur lui l’original. Le manuscrit (et donc l’élixir) finiront-ils perdus dans la nature ? On croise les doigts…
2. La prison de Bordeaux : une deuxième fois
L’élixir végétal de la Grande Chartreuse n’est pas au bout de ses peines. En effet, le moine qui était en fuite avec la recette finira par être arrêté ! Il se fait emprisonner à Bordeaux, avec le manuscrit.
Il réussit malgré tout à faire extraire le précieux document de sa prison avec l’aide de Dom Basile Nantas, un moine et ami complice de quelques gardes. Ouf, sinon le papier de la recette aurait fini par moisir dans les geôles !
3. Le pharmacien Monsieur Liotard : jamais deux sans trois !
Dom Basile Nantas, après avoir réussi à sortir le manuscrit de prison, tente d’en percer les mystères. Mais n’arrivant pas à exploiter lui-même la recette, il la cède à un pharmacien de Grenoble. Convaincu que l’ordre des Chartreux ne pourra jamais se rétablir en France, il pense pouvoir lui donner un meilleur avenir…
Mais ce pharmacien, un certain Monsieur Liotard, n’arrive pas non plus à l’exploiter. Il finit donc pas la mettre de côté ! La recette finira-t-elle donc par être oubliée dans un tiroir ?
4. Napoléon : même l’État veut la peau du manuscrit !
En 1810, nouvelle frayeur pour l’élixir végétal de la Grande Chartreuse : l’Empereur Napoléon Ier lui-même décide que les « remèdes secrets » doivent être soumis au ministre de l’Intérieur, afin qu’ils soient examinés et exploités par l’État. Monsieur Liotard envoie donc le manuscrit au ministère. La recette et tous ses secrets ont ainsi failli être révélés au grand jour, ou même disparaître pour toujours !
Bien heureusement, l’État retourne bien vite le manuscrit au pharmacien, avec la mention « Refusé » ! Motif : l’élixir végétal de la Grande Chartreuse est un produit déjà connu par la population française, il ne peut donc être considéré comme « secret » ! Ouf !
5. Quand la nature s’y met aussi : une cinquième fois !
Si l’élixir végétal de la Grande Chartreuse est sauvé, il va bien vite être à nouveau en danger. À la mort de Monsieur Liotard, le manuscrit finit par revenir aux moines de la Grande Chartreuse, que les frères ont pu habiter à nouveau à partir de 1816. Ils reprennent alors la production de leurs précieuses liqueurs.
Et le succès est au rendez-vous, car en 1848, un groupe de soldats de passage va beaucoup apprécier l’alcool des Pères Chartreux… Et en parler autour de lui, si bien que les frères voient les commandes se multiplier ! Devenue trop petite, la pharmacie du monastère est abandonnée et la production se déplace à Fourvoirie, un peu plus loin, où les moines possèdent une grange.
Mais le 15 novembre 1935, un glissement de terrain détruit toute la distillerie ! Impossible alors de continuer à produire le précieux breuvage ! Les moines sont alors obligés de déménager à nouveau leur production… à Voiron !
Et aujourd’hui encore, les aventures continuent !
En 2014, les moines doivent à nouveau déménager, pour respecter les règlementations toujours plus exigeantes envers les entreprises fabriquant de l’alcool. Ni une ni deux, ils en profitent donc pour se rapprocher du monastère ! Ils s’installent donc au hameau d’Aiguenoire, à seulement 12 kilomètres de chez eux.
C’est aussi un retour aux sources, puisqu’ils avaient acheté cette parcelle… le 30 août 1618 ! Mais ils en avaient été chassés après la Révolution française ! Inauguré le 30 août 2018, soit 400 ans tout pile après l’achat du terrain, c’est désormais ici que l’élixir végétal de la Grande Chartreuse est produit ! Pour les siècles des siècles ? En tous cas on espère qu’il n’y a désormais plus de risques qu’il disparaisse !
Ci-dessus, une photo d’une des salles de distillation de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse dans l’ancienne distillerie de Fourvoirie
La recette de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse n’a pas changé depuis le début… ou presque !
Plus de 150 ans pour fixer la recette !
Entre 1605 et 1764, la recette de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse a connu pas mal de variations. La raison ? Les chartreux expérimentent et tentent de mettre au point la recette à partir du manuscrit du Maréchal d’Estrées, tout simplement ! Durant cette période de 159 ans, la recette fluctue donc beaucoup.
Mais depuis 1764, date à laquelle la recette officielle est fixée par Frère Jérôme Maubec, elle n’a connu aucune modification. La recette d’aujourd’hui est donc en tous points fidèle à celle qui a été officiellement fixée en 1764 !
Quelques mini modifications à cause de contraintes extérieures
Depuis 1764, quelques contraintes externes à la recette ont depuis obligé les moines à lui apporter quelques mini ajustements :
- D’abord, au niveau de l’approvisionnement, car à cause de certains changements climatiques, certaines plantes ont été plus dures à récolter ici ou là. Mais heureusement, la recette et les bienfaits de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse n’ont pas changé !
- Ensuite, au niveau du taux d’alcool, à cause d’une directive européenne. À partir du moment où le degré apparaît sur l’étiquette, l’élixir végétal de la Grande Chartreuse titre alors à 71% vol. Mais à partir du 1er janvier 2010, une directive européenne contraint les moines à abaisser le degré d’alcool à 69% vol. Ainsi, si la recette a pu légèrement varier pour se conformer à cette réglementation, cela ne retire rien ni au goût, ni aux ingrédients, ni aux bienfaits, ni à son utilisation !
Avant 2010, l’élixir végétal de la Grande Chartreuse titrait à 71% vol, il a dû être abaissé pour s’adapter aux nouvelles règlementations européennes – Crédit Photo : Everyday Drinking
L’élixir végétal de la Grande Chartreuse : un concentré de plantes médicinales unique au monde !
Au total, 130 plantes médicinales entrent dans la composition de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse. Et comme nous l’avons vu, il en est ainsi depuis la formule de 1605 ! À l’époque, ces 130 plantes regroupent alors quasiment l’intégralité des espèces connues.
Un tiers proviennent directement de la région, autour du monastère. En d’autres termes : au niveau cocktail traditionnel de plantes médicinales, on ne peut pas faire mieux ! Les frères chartreux ont de quoi être fiers, non ?
Les plantes sont les ingrédients essentiels des liqueurs. Voilà pourquoi les pères Chartreux les sélectionnent avec un grand soin !
La recette de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse, une recette top secrète !
La recette de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse est top secrète, depuis ses débuts en 1605. Aujourd’hui, seuls deux frères du monastère en connaissent le contenu exact. Certains racontent (anecdote non vérifiée) que le manuscrit de 1605 serait enfermé à double tour dans un coffre, caché on ne sait où dans le monastère, et dont seul le supérieur aurait la clef ! Même les salariés qui aident les moines en production ne maîtrisent pas les secrets de fabrication… C’est vous dire !
Aujourd’hui, on ne connait que les ingrédients officiels : alcool, sucre, eau, substances végétales (130 plantes, fleurs, écorces, racines et épices), mais cela est bien maigre !
Certains fins palais et autres curieux (à la fiabilité discutable) s’aventureraient à dire que l’élixir végétal de la Grande Chartreuse contiendrait du thym, de la sauge, de la mélisse, de l’hysope ou encore de l’origan, mais cela n’a jamais été officiellement vérifié ou confirmé. Vous n’en saurez pas plus. Pour le reste, il faudra goûter et profiter de ses bienfaits…
C’est au coeur du monastère de la Grande Chartreuse que sont conservés les secrets des liqueurs… Bon courage pour tenter d’obtenir une quelconque info !
Pendant quelques années, un élixir végétal «de la Grande Chartreuse » a été produit au monastère de la Grande Chartreuse… Mais ce n’était pas le vrai !
En 1903, refusant de se soumettre à la loi anticléricale sur les associations et les congrégations religieuses, les Chartreux sont expulsés de France. Ils s’installent alors à Tarragone, en Espagne. En 1921 ils parviennent à revenir en France, à Marseille : ils produisent alors à nouveau leurs liqueurs, mais sous le nom de… « Tarragone » ! Pourquoi ?
Ce n’est pas simplement par exotisme ou en mémoire de leur périple. C’est aussi tout simplement parce que le nom de « Chartreuse » est alors déjà pris (et officiellement !) par des petits malins !
En effet, durant l’absence des moines chartreux, leurs biens français ont été confisqués par le gouvernement. L’État tente alors de remettre en route la distillerie abandonnée, et commercialise donc les fameuses liqueurs des Pères Chartreux, sous le nom officiel de « Chartreuse ». Coup dur pour les moines !
Heureusement pour eux, après plusieurs tentatives, les exploitants envoyés par l’État ne parviennent jamais à imiter la recette… Pas étonnant ! Très vite, l’entreprise court donc au désastre financier. Et dès 1927, la société de production est en faillite. Ses actions sont alors vendues pour un prix dérisoire.
Le petit clin d’oeil sympa ? Ce sont des hommes d’affaires de la région de Voiron qui rachètent les actions de cette société. Et à qui les donnent-ils ? Aux moines chartreux bien sûr ! Dès 1929, les frères peuvent ainsi baptiser à nouveau leurs liqueurs avec leur nom. Ce seront donc bien désormais d’authentiques produits des moines chartreux qui seront réalisés, fidèles à la formule de 1605. Youpi !
Ci-dessus, un vieil élixir végétal de la Grande Chartreuse produit à l’époque où les moines étaient exilés à Tarragone, en Espagne – Crédit Photo : Pinterest @Delachartreuse
Les chartreux pendant la guerre : « pas de flacon ? Alors pas d’élixir ! »
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les moines chartreux ont aussi subi les rationnements des allemands. Conséquence : l’étui en bois de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse est remplacé par un cylindre en carton, beaucoup moins coûteux. On fait avec ce qu’on a !
En outre, pour se procurer un exemplaire de l’élixir, il faut aussi donner en échange un flacon vide aux moines du monastère ! Et oui, il faut bien que la production puisse quand même continuer !
Le bouchon en liège et l’élixir ne font pas bon ménage !
Si le bouchon de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse n’est pas en liège, ce n’est pas un hasard. En effet, l’élixir n’évolue pas du tout ou très peu en bouteille, à cause de son titrage alcoolique très élevé.
Jusque dans les années 1940, les frères utilisaient bien des bouchons de liège, mais ceux-ci ne résistaient pas au temps, et étaient rongés de l’intérieur par le caractère corrosif et très alcoolisé de l’élixir. Et alors, gare aux copeaux et résidus dans l’élixir ! Alors, pour préserver la couleur et le goût de l’élixir, et pour en maintenir une bonne utilisation, le bouchon est aujourd’hui en métal ! Pas bête pour en préserver les bienfaits, non ?
Un bel étui en bois et une capsule en métal : voilà la meilleure manière de préserver l’élixir végétal pendant de longues années…
Une production mondiale compatible avec la vie contemplative !
Qui a dit que les moines étaient vieux-jeu ? Certains racontent qu’aujourd’hui, les alambics en cuivre de la Grande Chartreuse peuvent être contrôlés par informatique depuis les cellules des moines, l’église, les chapelles, le cloître et même le réfectoire ! Une telle installation aurait justement été mise en place afin de respecter leur vie contemplative.
Attention, cette info n’a pas été vérifiée ou confirmée, mais cela nous plaît bien d’imaginer tout ce que les moines ont mis en place pour que cette activité ne prennent le pas sur leur vie retirée du monde !
Aujourd’hui, c’est à la distillerie d’Aiguenoire qu’est distillé l’élixir végétal de la Grande Chartreuse, avec des alambics uniques au monde..
Où acheter l’élixir végétal de la Grande Chartreuse ?
Où trouver l’élixir végétal de la Grande Chartreuse ? Il existe heureusement quelques bonnes adresses pour être sûr d’acheter la bonne référence, sans se faire attraper par les quelques copies qui circulent…
Voici les différents points de vente où trouver de l’élixir végétal de la Grande Chartreuse :
- Au musée de la Grande Chartreuse : 670 route du désert, 38380 Saint-Pierre de Chartreuse
- Par téléphone au 07 68 23 89 16 ou sur le site internet www.divinebox.fr
- Dans des boutiques de produits monastiques (Paris, Bordeaux, Lille, Rennes, Nantes, Lyon, Toulouse, Marseille)
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Alors, on se lance ? 😇