Sommaire [Afficher]
- 1. Cinq saints passés à Lérins, et qui ont un vin à leur nom
- 2. Trois cuvées en l’honneur des chapelles présentes sur l’île
- 3. Une cuvée dont le nom n’a pas de lien avec l’abbaye : Sainte-Ombeline
- 4. D’autres saints passés par l’abbaye
- 4.1. Saint Hilaire, l’élu de l’Esprit saint
- 4.2. Saint Loup, un mariage étonnant
- 4.3. Saint Vincent, le prêcheur
- 4.4. Saint Patrick, le saint patron de l’Irlande
- 4.5. Saint Maxime, le saint aux nombreux miracles
- 4.6. Saint Fauste, un saint de sang royal
- 4.7. Saint Quenin, efficace contre les pandémies
- 4.8. Saint Aygulf : martyr de sa communauté
- 5. Les saints des chapelles de Lérins
- 6. L’abbaye de Lérins aujourd’hui
- 7. Où acheter les produits de l’abbaye de Lérins ?
Êtes-vous déjà passé à Lérins, cette île paradisiaque, située dans la Méditerranée en face de Cannes ? On y trouve sur place une sublime abbaye, dont la première communauté remonte au Ve siècle…
Aujourd’hui, sur place, les moines cisterciens prient et travaillent, et sont notamment connus pour leurs grands vins, certifiés bio depuis 2019, et déjà servis lors du G20 ou encore au festival de Cannes.
La communauté garde aussi le souvenir de nombreux saints qui se sont succédé au fil des siècles, en donnant justement leurs noms à leurs cuvées. Embarquez avec nous, on vous présente tout ça !
J’achète des vins de l’abbaye de Lérins
Cinq saints passés à Lérins, et qui ont un vin à leur nom
Saint Honorat
Au tout début du Ve siècle, Léonce, premier évêque de Fréjus, envoie le prêtre Honorat au large de Cannes, sur l’île de Lérins. Cette terre était alors inhabitée, car infestée de serpents. La légende raconte qu’Honorat se met alors à prier, et que le Ciel l’entend ! Une première fois, pour tuer les reptiles sur le champ, et une deuxième fois pour qu’une grande vague nettoie l’île des cadavres des serpents.
À la suite de ce miracle, la renommée d’Honorat se répand rapidement dans la région, et beaucoup de jeunes le rejoignent pour devenir ses disciples. Il lance alors la construction d’un monastère ! Il est fêté le 1er décembre, et a donné son nom à l’île Saint-Honorat !
Les moines de Lérins ont donc naturellement baptisé leur principale cuvée de vin « Saint-Honorat ». Un vin rouge 100% syrah, qui sublime les viandes rouges et les fromages comme le morbier. Une cuvée de plus en plus renommée, qui a obtenu en 2022 la médaille de bronze dans le concours “Syrah du monde”. Santé !
Saint Honorat chassant les serpents de son île – Divine Box
Saint Eucher
Dans la même période, en 416, voici Eucher, riche sénateur venu du pays d’Aigues et nouveau converti, qui débarque à Lérins après une histoire rocambolesque. Sous la pression des attaques de tribus germaniques, il préfère en effet se retirer à Lérins avec ses deux fils : Véran, et Salonius, laissant sur place son épouse Galla, alors enceinte, et leurs deux filles. Eucher confie l’éducation de ses deux fils à Hilaire, futur successeur de saint Honorat, qui les conduira notamment à être saints ensuite. Décidément, dans cette famille, on est saint de père en fils !
Saint Eucher, célèbre par ses écrits, s’insurgeait sur le fait « qu’on voit encore, en ce monde aux cheveux blancs, la famine, la peste, la dévastation, les guerres et la terreur ». On était en 430 !
En son honneur, les moines de Lérins ont baptisé un de leur vin rouge : “Saint-Eucher”. C’est un magnifique pinot noir élevé en fût de chêne, aux notes de cerise et de cassis, qui accompagne à merveille un saumon cuit au four par exemple, ou encore une pièce du veau. Maintenant, il ne vous reste plus qu’à le goûter !
La cuvée Saint-Eucher avec la tour-monastère de l’abbaye de Lérins en fond – © Abbaye de Lérins
Saint Salonius
Saint Salonius est le deuxième fils de saint Eucher. Il grandit sur l’île de Lérins et est élevé par Hilaire et par son père, à la lumière de la Bible. Il devient ensuite clerc et est nommé évêque de Genève de 441 à 460. En 441 notamment, Salonius participe au concile régional d’Orange qui porte sur les questions de la prédestination et de la damnation des hommes. Après sa mort, il est reconnu pour ses vertus, ce qui lui vaudra plus tard d’être déclaré saint !
Parmi les vins de l’abbaye de Lérins, on retrouve donc la cuvée “Saint-Salonius”. Ce vin rouge, 100% pinot noir, est l’un de ceux qui a été servi aux chefs d’États du G20 en 2011 ! Le millésime 2009 a été noté 98/100 par le Magazine du Vin des Éditions Lafont Presse, et classé 15e meilleur vin de France. En d’autres termes, c’est la meilleure cuvée de l’abbaye.
Frère M.-P. de l’abbaye de Lérins présentant le vin Saint-Salonius lors du G20 en 2011
Saint Césaire
Né vers 470 à Châlon-sur-Saône, Césaire se retire à Lérins vers 490, et s’occupe ensuite de gérer les terres sur la côte, que les moines avaient acquises. C’est par exemple dans cette région que fut bâti le village Saint-Cézaire-sur-Siagne, qui porte son nom (avec un « z » au lieu du « s »). Un de ses sermons est resté célèbre : « Le soin de notre âme est semblable à la culture de la terre, on doit en arracher les mauvaises herbes pour semer le bon grain ».
Pour lui rendre hommage, les moines de Lérins ont créé une belle cuvée 100% chardonnay, aux notes fruitées de pêche et de pamplemousse, recommandée avec un homard ou des coquilles Saint-Jacques. Un régal, servi également aux chefs d’États du G20 en 2011 !
Saint Césaire, le moine et le vin de l’abbaye de Lérins – Divine Box
Saint Lambert
En 1084, la naissance de Lambert coûte la vie à sa mère. Il est alors recueilli à 12 ans par les moines de l’abbaye de Lérins, où il grandit et s’illustre vite en sagesse, humilité et bienveillance auprès de tous. Sa réputation de sainteté s’étend en dehors du monastère, et l’on vient alors de toute la région le prendre comme arbitre dans les conflits, même entre seigneurs et évêques. En 1114, les fidèles de Vence le choisissent pour succéder à leur évêque défunt, et son épiscopat dure quarante années jusqu’à sa mort en 1154.
Saint Lambert est invoqué au cours des voyages, selon le dicton : « Si tu veux boire dans le désert, trouver refuge en alpage, prie Lambert ».
Cette illustre figure a aussi laissé son nom à la cuvée (rouge) du vin : “Saint-Lambert” des moines de l’abbaye de Lérins, élaboré uniquement avec du cépage mourvèdre. Pascal Paulze, meilleur ouvrier de France 2015, le décrit comme « Le meilleur mourvèdre que je n’ai jamais dégusté ». Les moines préconisent de le déguster avec des plats en sauce comme le sauté de bœuf. Miam !
Saint Lambert, le moine et le vin de l’abbaye de Lérins – © Donum Uliège
Trois cuvées en l’honneur des chapelles présentes sur l’île
Sur l’île de Lérins, on trouve l’abbaye du Ve siècle, une forteresse du XIe siècle mais aussi sept chapelles réparties tout autour de l’île, fruit de l’histoire de cette île convoitée. Pour baptiser trois de leurs cuvées, les moines ont utilisé les noms de ces chapelles. On vous les présente !
Saint Sauveur
La chapelle Saint-Sauveur est la plus vieille chapelle présente sur l’île. En effet, des fouilles ont révélé à cet endroit des fondations datant du Ve siècle, même si la plupart des infrastructures actuelles datent du XIIe siècle. Le nom de Saint-Sauveur fait référence au rôle salvateur de Jésus sur la terre.
Les moines ont choisi ce nom pour la cuvée “Saint-Sauveur”, car les vieilles vignes de syrah qui donnent ce vin sont situées devant la chapelle, tout simplement. Élevé en fûts de chêne, ce vin étonne par sa longueur en bouche, et ses notes de myrtilles, qui subliment les belles pièces de viande, comme la côte de bœuf !
Saint Sauveur, la chapelle et le vin de l’abbaye de Lérins – Divine Box
Saint Cyprien (et sainte Justine)
Au nord de l’île, on trouve aussi la chapelle Saint-Cyprien-et-Sainte-Justine, privée, et non ouverte au public. Les deux sont associés car saint Cyprien aurait trouvé la foi grâce à Justine, et tous deux auraient été arrêtés puis décapités ensemble durant la persécution de Dèce en 304.
Même si le culte de ces deux saints a été supprimé en 1969, les moines ont conservé cette chapelle avec son nom et son histoire, dont il ne reste plus beaucoup de traces : simplement que la chapelle a été détruite par les Espagnols au XVIIe siècle, et ensuite que l’édifice actuel date de 1934.
Le vin “Saint-Cyprien” de l’abbaye de Lérins est élaboré à partir des plus vieux ceps de viognier de l’abbaye, et est parfait lors d’un apéritif d’été, ou avec un dessert chaud !
Le vin Saint-Cyprien et la Chapelle de saint Cyprien et sainte Justine © exposhistoriquescannes et Divine Box
Saint Pierre
Près du monastère, au sud de l’île, se trouve la chapelle Saint-Pierre. Restaurée en 1963, elle est bien plus ancienne : sans pouvoir la dater avec exactitude, on y a trouvé tout autour des sépultures médiévales. Saint Pierre est un apôtre de Jésus, nommé chef de l’Église et donc premier pape : on comprend pourquoi cette vieille chapelle porte le nom d’une si grande figure !
Ce vin blanc « Saint-Pierre » tient son nom de cette chapelle car il est composé de quatre cépages : rolle, viognier, chardonnay, mais aussi et surtout clairette, dont les vignes sont situées juste devant la chapelle. Sa fraîcheur et ses notes fruitées de pommes, d’abricot et de poire en font votre prochaine botte secrète pour l’apéritif ou pour vos poissons !
Saint Pierre, la chapelle et le vin de l’abbaye de Lérins – Abbaye de Lérins
Une cuvée dont le nom n’a pas de lien avec l’abbaye : Sainte-Ombeline
Dernière cuvée des moines de Lérins : le vin blanc Sainte-Ombeline. Pourquoi ce nom ? En fait, les moines ont voulu conjuguer deux choses.
D’abord, un élément important pour ce vin : sa vinification à l’ancienne à la bourguignonne. Pour symboliser cet héritage bourguignon, quelle meilleure personnalité que Bernard de Clairvaux, éminent moine de l’ordre de Cîteaux ?
Mais les moines ne voulaient pas donner un nom masculin à ce vin, très marqué à la dégustation par son côté léger, féminin et délicat. Qu’à cela ne tienne, saint Bernard avait une sœur Ombeline, et ce vin s’appellera donc Sainte-Ombeline !
Née en 1092, Ombeline (ou Hombeline) quitte son mari, avec son accord, pour embrasser une vie plus sobre et rejoindre la vie monastique cistercienne, à l’abbaye bourguignonne de Jully-les-Nonnains. Elle meurt en 1141 en odeur de sainteté !
La cuvée Sainte-Ombeline de l’abbaye de Lérins, élaborée avec 100% de Chardonnay, offre une belle longueur en bouche, avec des notes d‘agrumes, de pain grillé et de vanille bourbon.
Sainte Ombeline, la sainte et le vin, avec l’abbaye de Jully en fond © Wikipedia et Divine Box
D’autres saints passés par l’abbaye
L’abbaye de Lérins a été fondée au Ve siècle, nombreux sont donc les saints qui sont passés par cette abbaye ! Les cisterciens actuels ne font pas assez de cuvées différentes pour pouvoir lister tous les saints au travers d’une bouteille, et la liste n’est pas exhaustive, mais l’occasion est bonne pour redécouvrir certains de ces saints qui ont mêlé leur histoire avec celle de Lérins…
Saint Hilaire, l’élu de l’Esprit saint
Saint Hilaire est le premier disciple de saint Honorat, fêté le 5 mai. Originaire de Bourgogne, il s’est séparé de tous ses biens pour se consacrer à la vie monastique. Sa réputation de sainteté fut telle que les Arlésiens souhaitaient le nommer évêque après la mort d’Honorat.
On raconte que, comme il refusait cette fonction, une colombe vint se poser sur sa tête. Il prit cela comme un signe divin et accepta en fin de compte de devenir évêque. Voici l’élu !
Saint Loup, un mariage étonnant
À la même époque, Hilaire marie sa sœur Piméniole à un certain Lupus, originaire de Troyes. Mais au bout de sept ans de mariage, d’un commun accord, les époux se séparent pour entrer au monastère, chacun de son côté. Lupus vient donc se retirer à Lérins, où il grandit beaucoup en vertus, avant de repartir dans sa ville natale de Troyes, pour la protéger notamment de l’invasion des Huns d’Attila.
On lui attribue plusieurs miracles, comme le foudroiement d’un seigneur qui s’apprêtait à transpercer d’une épée le corps de son esclave. Lupus est canonisé sous le nom de saint Loup, et fêté le 29 juillet.
Saint Loup de l’abbaye de Lérins arrête Attila devant Troyes – © Wikipedia
Saint Vincent, le prêcheur
Saint Loup a un frère Vincent, très cultivé, qui exerce d’abord le métier des armes. Mais Dieu l’appelle à s’installer, lui aussi, à l’abbaye de Lérins. Il devient alors un brillant écrivain écclésiastique, s’illustrant notamment par le Commonitorium, rédigé vers 434 sous le pseudonyme Peregrinus, dont le but est d’aider à « distinguer la vraie foi catholique de l’erreur des hérésies. » Ce texte devient rapidement une référence dans l’Occident chrétien. Il meurt vers 450 à l’abbaye de Lérins, et est fêté le 24 mai !
Saint Patrick, le saint patron de l’Irlande
Eh oui, vous avez bien lu, on parle bien du saint Patron de l’Irlande ! Né vers 380 en Grande-Bretagne d’un père percepteur, il est enlevé par des pirates à l’âge de 16 ans et vendu comme esclave. Pendant sa captivité, il a la révélation de la foi et réussit à s’enfuir. Arrivé à Lérins vers 420, il repart ensuite vers 430, justement pour évangéliser l’Irlande. C’est lors d’un célèbre sermon sur le rocher de Cashel, pour expliquer le mystère de la Trinité, qu’il se serait emparé d’un trèfle à trois feuilles, devenu aujourd’hui le symbole de l’Irlande. Aujourd’hui, il est fêté le 17 mars.
Vitrail représentant saint Patrick avec son fameux trèfle © Église Catholique Romaine Genève
Saint Maxime, le saint aux nombreux miracles
Lorsqu’en 426, Honorat quitte Lérins pour devenir évêque d’Arles, il est remplacé par le futur saint Maxime. Celui-ci enchaîne alors des miracles, rendant la vue à des aveugles, guérissant des malades, et chassant chaque soir le diable d’un signe de croix ! Sa renommée est telle qu’il est rapidement nommé évêque pour le diocèse de Fréjus. Mais il réussit à se cacher dans l’île pour éviter cette fonction…L’année suivante, il est à nouveau nommé pour devenir le premier évêque de Riez. Et même s’il essaye à nouveau de se cacher, on finit par le trouver, et le forcer à accepter !
À sa mort en 455, on raconte que son cortège funéraire croisa celui d’une jeune fille décédée, qui se réanima, et se joignit au cortège du saint. Magnifique !
Saint Maxime est fêté le 14 avril.
Saint Fauste, un saint de sang royal
La naissance en 405 de Faust n’est pas simple : il est le fruit d’une union incestueuse entre le roi d’Angleterre Vortigern et sa fille… Pourtant, il aura ensuite un grand destin. Troisième abbé de Lérins en 433, puis évêque de Riez vers 460, il était un grand orateur, très instruit, et ses écrits ont eu une grande influence dans l’Occident chrétien, dont un Traité en particulier sur la divinité du saint Esprit pour lutter contre les hérésies.
Finalement envoyé en exil par Euric, le roi des Wisigoths, il est fêté le 28 septembre.
Saint Quenin, efficace contre les pandémies
Juste avant sa naissance en 500, la mère de Quenin entend une voix qui lui annonce qu’elle aurait un fils qui deviendrait évêque… Très jeune, il se retire dans un ermitage à Toulon, puis devient moine à l’abbaye de Lérins, avant de repartir en 556 dans sa ville natale de Vaison où il y est nommé évêque. On raconte qu’il épargna cette ville de la lèpre et qu’il opéra de nombreuses guérisons miraculeuses…
Fêté le 15 février, il est le saint patron de la ville de Gonfaron dans le Var !
Saint Aygulf : martyr de sa communauté
Originaire de Blois, Aygulf est d’abord moine à l’abbaye de Fleury, où il participe au transfert des reliques de saint Benoît du Mont-Cassin à Fleury. Connu pour sa fermeté, il est appelé vers 671 pour remettre de l’ordre à l’abbaye de Lérins. Il parvient à ranimer la ferveur monastique de la communauté, mais sa rigidité lui crée bientôt des ennemis…
Lui et ses compagnons sont en effet enfermés dans un cachot, leurs langues arrachées et leurs yeux crevés. Ensuite, ils sont transportés sur l’île de Capraia, où Aygulf eut les bras coupés, puis lui et ses compagnons furent tous décapités en 677.
Il meurt donc en martyr, victime de son dévouement pour son monastère. Une chapelle lui était dédiée dans le monastère fortifié, et son nom est porté par une station balnéaire du Var. Fêté le 3 septembre.
Saint Aygulf ancien moine de l’abbaye de Lérins – Divine Box
Les saints des chapelles de Lérins
On trouve sur l’île de Lérins sept chapelles, dont trois ont déjà donné leur nom à une cuvée des moines cisterciens : Sauveur, Pierre, et Cyprien (pour la chapelle Saint-Cyprien-et-Sainte-Faustine). Découvrons maintenant les quatre dernières, héritières de siècles d’Histoire : chapelles de Saint-Porcaire, de Saint-Caprais, de La Sainte Trinité et de Saint-Michel.
Mais qui sont ces saints… ?
Saint Porcaire
En fait, il existe deux saints Porcaire, abbés de Lérins ! Le premier est élu en 489, mais le second, saint Porcaire II, plus remarquable encore, est nommé vers 730 en tant que 23e abbé du monastère. C’est lui qui voit le massacre de plus de 500 religieux de sa communauté, peu de temps après vers 731, par les Sarrasins, chassés de Poitiers.
Un vitrail de l’église Notre-Dame-de-Bon-Voyage à Cannes le représente lors du massacre. Fêté le 12 août.
La chapelle Saint-Porcaire est l’une des moins connues de l’île, car elle est privée, et non accessible au public…
Chapelle saint Porcaire sur Lérins © geneanet
Saint Caprais
La chapelle Saint-Caprais, restaurée en 1993, fait référence à un compagnon de saint Honorat à ses débuts sur l’île de Lérins. C’est dans cette chapelle qu’il aurait vécu comme ermite.
Saint Hilaire disait de lui que « sa charité était ardente, son humilité extrême et sa modestie parfaite ». Imitons-le !
Chapelle de Saint-Caprais – © wikipedia
La Sainte-Trinité
La chapelle de la Sainte-Trinité aurait été construite au Xe ou XIe siècle sur l’île de Lérins. On n’a aujourd’hui plus beaucoup d‘archives à son sujet, mais lorsque les Espagnols prennent l’île en 1635, ils auraient utilisé cette chapelle pour construire une batterie de canons !
Chapelle de la sainte Trinité © Wikipedia
Saint Michel
Enfin, la dernière chapelle est celle de Saint-Michel ! En fait, aujourd’hui elle n’existe plus vraiment en tant que telle, car on ne peut y voir que des ruines et une tombe faite avec des tuiles romaines. Cette chapelle fait honneur à l’archange Saint-Michel dont le rôle est de diriger les armées célestes.
L’abbaye de Lérins aujourd’hui
Aujourd’hui, l’abbaye de Lérins est toujours habitée par 21 moines cisterciens. Ils vivent selon la règle de Saint Benoît, et son fameux dicton “Ora et Labora” (prière et travail). Des Vigiles à 4h30 jusqu’aux Complies à 20h, les moines chantent la louange de Dieu sept fois par jour, sans compter la messe. Pour leur travail manuel, l’activité principale des moines est la culture de la vigne pour produire des vins d’exception, comme ceux que l’on vous a mentionné dans cet article.
Dans une plus petite proportion, les moines fabriquent aussi de l’huile d’olive et des liqueurs monastiques (plantes, citron, mandarine, verveine de l’île etc…).
En plus de fournir du travail à la communauté, ces produits aident les moines à subvenir à leurs besoins, alors n’hésitez pas !
Frère M., moine responsable du vignoble de l’abbaye de Lérins – © Paris Bistro
Où acheter les produits de l’abbaye de Lérins ?
Pour profiter des produits des moines, vous pouvez bien sûr vous rendre directement à l’abbaye de Lérins et en profiter pour dire bonjour aux moines et même rester quelques jours sur place ! Voici leur adresse : Abbaye de Lérins, Île Saint-Honorat, 06400 Cannes.
Mais si c’est un peu loin pour vous, vous pouvez aussi acheter en ligne les vins et liqueurs de l’abbaye de Lérins sur notre boutique monastique. En voici un petit aperçu :







